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catherineC’est le Leadership Spirituel sur lequel j’ai écrit en premier lieu qui constitue mon domaine de connaissances ; pendant longtemps la science a produit des connaissances dans la façon de gérer les personnes et les organisations en se focalisant sur des éléments de surface, en ignorant les profondeurs humaines. J’ai toujours été étonnée de cette distanciation, car dans ma vie j’ai eu la chance très jeune de recevoir une révélation et de nombreux échos m’ont accompagnée. Le goût de la recherche s’est exprimé dans le cadre scientifique. Aujourd’hui j’ai envie de relier ces deux domaines la science et la spiritualité de manière à aider les autres à trouver leur voie.  Catherine VOYNNET FOURBOUL

Meyfret portrait ValpreLa transcendance et l’invisible m’accompagnent depuis longtemps. Sans ces dimensions, je pense que nos marges de développement se trouvent réduites. Et surtout, notre modeste passage sur terre les rendrait souvent futiles. De plus, sans la certitude que chaque être humain porte du divin en lui, ma mission d’accompagnement s’étiole. Dans le management et le leadership, ces dimensions permettent d’éviter la confusion entre pouvoir et puissance. Elles redonnent tout son sens au travail dans l’entreprise : une entreprise humaine au service des humains. Sandrine MEYFRET

Photo Stéphanie Carpentier

Spécialisée en management des ressources humaines et de la santé au travail depuis 2003, ayant connu l’expérience de la conversion spirituelle à l’âge adulte puis celle du cancer tout en continuant de travailler, j’ai pu approfondir ma réflexion sur les interactions entre la thématique de la qualité de vie au travail et celle de la recherche de sens en milieu professionnel. La question du leadership spirituel s’est pourtant imposée à moi dans ma vie professionnelle quand mes rencontres liées à cette expertise ont rendu nécessaire mon témoignage et l’approfondissement de cette thématique : des pratiques managériales défaillantes et toxiques avaient fini par construire des systèmes organisationnels hautement pathogènes conduisant leurs membres rencontrés (dirigeants, managers ou collaborateurs) à s’interroger sur le sens de leur vie au travail. Stéphanie CARPENTIER

DYROgjyDHeureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage…

J’entreprends pour ma part la « spiritualité et le management » comme un chemin d’exploration, une quête pour continuer à aller vers l’essentiel, la simplicité, l’échange, la transmission, le don de soi, et l’apprentissage perpétuel. Pour reprendre Socrate : « je sais que je ne sais rien ». C’est également pour moi un prolongement du chemin de Compostelle au cours duquel les pèlerins comprennent en arrivant à Santiago que c’est plus le chemin qui est important que la destination ; Au cours de ce chemin il te faut fournir des efforts, en être récompensés ou non, entrer en relation avec d’autres pèlerins ou des inconnus de manière inattendue, simplement. Ce chemin est une allégorie de la vie qui, pour citer St Augustin permet de « se vider de tout ce qu’on est plein, se remplir de tout ce qu’on est vide ». La définition et l’enseignement du « management » en soi implique de rechercher et d’ajuster perpétuellement des moyens à des objectifs définis dans un planning déterminé, en contrôlant et en éliminant généralement toute incertitude et tout aléa. Or, Conjuguer « spiritualité et management » permet d’aller beaucoup plus loin. Ceci implique de comprendre que la part de « lâcher prise » sur les événements, la part de confiance et d’autonomie laissée aux collaborateurs et le fait de laisser tomber ses « à priori »  permettent en fin de compte de dépasser les attentes et les objectifs initiaux. Dans ce contexte, la force de cet apprentissage se renforce encore lorsqu’il se libère des jugements, dont celui de « l’insuccès » en tant que valeur négative ; Bien au contraire, la plupart du temps, « le droit à l’insuccès » conduit au surpassement de soi, pour soi et pour les autres. Au final, c’est la quête de ce surpassement de soi qui me guide pour aider tout un chacun à se réaliser et c’est pour moi le meilleur sens de la conjugaison de la « spiritualité et du management ». Bernard LEMAIRE

Fabienne portrait final

Pour marcher sur ce chemin moi-même depuis plus de 20 ans et pour avoir accompagné d’autres dans cette quête, je suis convaincue que le développement de la dimension spirituelle de l’être humain permet de répondre aux défis actuels posés aux dirigeants d’entreprises ou d’organisations. Ces défis peuvent être résumés en trois points essentiels : management en environnement complexe, motivation des nouvelles générations en quête de sens, cycles d’innovations de plus en plus courts. Or, la personne est selon moi un composé unifié de trois dimensions : le physique, le psychique et le spirituel que je définis comme cette part de soi en quête d’absolu, de beau, de bien et de vrai. Nier cette part ou simplement l’occulter revient à s’amputer d’une part essentielle de son humanité et surtout se priver de formes d’intelligences et de mise en relation essentielles. Seule la spiritualité permet de passer d’une vision binaire du monde à une vision plus complexe qui sait tenir ensemble les contradictions apparentes pour le leader: vulnérabilité et force, richesse et simplicité, audace et politique du juste milieu. Fabienne MICHAILLE ALAMELOU

CaptureLe « Cogito Ergo Sum » de Descartes m’a très vite semblé limité. Je SUIS car je Pense (Notre Mental), mais aussi car je Ressens (Notre Corps), car j’Aime (Notre Cœur) … et car je Suis cette expérience Divine (Notre Esprit). Ces 4 composantes de notre Être doivent co-exister en totale Harmonie, au service de notre propre Chemin de Lumière. On attribue souvent au Dirigeant le devoir et la capacité de définir une Vision et de montrer la Route à suivre. Donner un Sens. Mais il doit aussi donner du Sens. A ce moment-là, n’incarne-t-il – d’une certaine manière – une forme de Leadership Spirituel ? Pratiquer une Spiritualité au Quotidien en harmonisant et énergisant ces 4 Corps devient alors une clé de Succès, pour lui, pour ses équipes et pour son organisation. Comme le rappelait Pierre Teilhard de Chardin, « nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine ». Stéphane PRADINES

photo identité pro 2016 bat jpeg 12 _0022Si spiritualité veut dire fort intérêt pour le mystère du genre humain, alors oui ! je suis née avec … Plus spécifiquement, en 2005, un combat de Guerrière mené en entreprise m’épuise tant, que passer du Moi au Soi devient vital. Je suis aidée en cela par un travail personnel continu de prise de conscience de mes conditionnements égotiques recouvrant la Nature profonde. C’est dans le flux de cette métamorphose, que « Fil de Soi » s’impose à moi, un 14 novembre 2014, dans un café à St Lazare… Effet inconscient de « lève toi et marche » du récit de l’évangile selon Saint-Jean ? En tout cas, propager des histoires d’êtres humains transformés par une expérience de vie devint une évidence. Ces récits de « voyages de héros- vrais – » sont de tels supports de projections et de résonances qu’ils sont aujourd’hui des outils pédagogiques au service des professionnels de l’accompagnement… C’est ma façon de transmettre que la vie est un chemin d’apprentissages à ÊTRE et qu’il n’y a pas de transformation collective éthique sans transformation individuelle. Donc, OUI au Lab. M&S s’il inspire   les leaders comme tout individu à se relier à son humanité. L’ancien paradigme c’est « Dominer, maitriser, contrôler ». Le nouveau paradigme, c’est « œuvrer ensemble tout autrement », grâce à l’éveil des consciences au service du Bien Commun. Michèlle SCHITTER

La conscience est un des fondements de la spiritualité et de l’intelligence spirituelle. C’est la capacité de se percevoir, de s’identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est une boussole dans notre vie. Elle permet de modeler le cerveau, et non le contraire.  Selon François Rabelais  » la science sans conscience n’est que ruine de l’âme « . En adoptant une approche holistique, j’ajouterais que  » une société sans conscience n’est que ruine de l’humanité « . En effet, pour ma part, c’est bien ma conscience qui m’a guidé vers ce domaine utile et passionnant. Omer TAKI